Les maisons

Grandes ou petites, dispersées dans la campagne, les maisons anciennes de Moncaup présentent unité et élégance.

Façade symétrique, toit pentu, lucarne fronton, arcatures des portes d’entrée en plein cintre ou en anse de panier, enduit de crépi de sable et de chaux, grange ou remise qui ferme la cour, petite mare aux canards, puits, poulailler et soue à cochon, four à pain, jardin, clôture végétale ou muret en maçonnerie de galets : cette organisation démontre la propension à l’économie familiale.

Dans leur majorité, les maisons de Moncaup ont été reconstruites ou améliorées entre 1780 et 1875, dates portées au-dessus des portes.

A partir du XVIIIe siècle, les charpentes sont de véritables chefs d’œuvre.

Beaucoup de maisons, inscrites sur le plan cadastral de 1828, bâties en terre, n’ont pas survécu à l’abandon lié à l’exode rural. En même temps, la grande dépression suite à la crise phylloxérique stoppe la pénétration des matériaux industriels, faisant des vallées du Larcis et du Louet un conservatoire de cette gracieuse architecture paysanne.

La balade rose vous permet de découvrir quelques-unes de ces maisons, depuis le bord de route.


Maison paysanne simple en torchis crépi à la chaux et toiture en tuiles Picon